L'Illusion des Lumières
Sous le commissariat de
Caroline Bourgeois
Sans se limiter aux seules dimensions physiques et esthétiques de la lumière, l’exposition abordait à la fois ses enjeux symboliques, philosophiques voire politiques à travers les œuvres d’une vingtaine d’artistes contemporains parmi lesquels des pionniers comme Julio Le Parc, Dan Flavin mais également Antoni Muntadas, Marcel Broodthaers, Danh Vo et d’autres représentantes de la jeune génération telles Latifa Echakhch et Claire Tabouret. Désorienté dès la première salle, une Infinity Room de Doug Wheeler à la lumière aveuglante, le visiteur était ensuite invité à évoluer librement parmi les œuvres jouant sur les contrastes et polarités opposées, du blanc et du noir, du diurne et du nocturne, du visible et de l’invisible, de la réalité et de l’illusion.
Tant par sa thématique que par sa mise en dialogue originale, l’événement « L’Illusion des lumières » tenu à Palazzo Grassi à fait date dans l’histoire de la Collection Pinault, présentant d’ailleurs pour l’occasion plusieurs œuvres inédites au public.