D-N SF 12 PG VI
Fibre de verre renforcée, peinture en dioxyde de titane, LED, lumières fluorescentes à haute intensité, lumières UV noir fluorescent, lampes à halogène, lumières LEP (TBD), contrôle DMX
1201,6 x 1201,6 x 746,7 cm
D-N SF 12 PG VI 14, installation in situ dans l’atrium du Palazzo Grassi, plonge les spectateurs dans une atmosphère brouillée, tant par la lumière, omniprésente et variable, que par le revêtement du sol, souple, qui s’affaisse sous les pas. En absence d’indicateur extérieur, le visiteur prend la mesure de ce qui l’entoure à partir de son expérience corporelle : son pas remplace le mètre, sa respiration, les secondes.
Les caractéristiques de cette installation citent formellement le protocole Ganzfeld, inventé en 1930 par Wolfgang Metzger. Celui-ci étudie l’activité neurologique d’un sujet en réaction à sa projection dans un espace homogène indifférencié, à l’image d’un paysage enneigé. Développé en même temps que les chambres anéchoïques, ce concept fait l’objet d’une application artistique de la part des minimalistes dont fait partie Doug Wheeler.
D-N SF 12 PG VI 14 a pris place dans l’atrium du Palazzo Grassi en 2014 lors de l’exposition « L’Illusion des Lumières ».