Julio
Le Parc

Au début des années 1960, Julio Le Parc, cofondateur du GRAV, fixe son postulat de travail : « limiter l’œuvre à une situation strictement visuelle » et « établir un rapport plus précis entre l’œuvre et l’œil humain ». Dès lors, il se concentre sur les acquis cinétiques de l’Op Art. Dans la suite de ses recherches sur les modulations de la lumière, il s’intéresse aux possibilités phénoménologiques du mouvement.

La participation active des visiteurs est un facteur clé de la façon dont Julio Le Parc conçoit ses productions ; le spectateur fait l’expérience de son travail par le déplacement. Le regard se perd, les mains effleurent et le corps s’intègre à celui de l’œuvre. Le parcours autour, dans et à travers l’œuvre se joue des mécanismes de perception. Par ses installations, l’artiste expérimente ainsi la « vision en mouvement » théorisée par László Moholy-Nagy.

Le travail de Julio Le Parc a été montré par la Collection Pinault en 2014 lors de l’exposition « L’Illusion des Lumières » à Palazzo Grassi.