Death by Association

Au début du siècle, Dumas s’est penchée sur la question de la représentation de la mort, et en particulier la thématique des jeunes sacrifiés dans les guerres, en tant que martyrs, suspects, sosies ou victimes de tirs amis.

Death by Association a été présenté pour la première fois dans l’exposition « Time and Again » à Anvers en 2002 en même temps que d’autres tableaux dont Dead Girl et Death through Mistaken Identity, des œuvres parlant de jeunes Palestiniens morts dans des circonstances violentes. On pourrait les qualifier de tableaux de deuil, portés par un regard maternel, celui d’une mère regardant son enfant sans vie. Dumas semble les avoir exécutés comme des prières.

Dans Death by Association, des parents (visibles dans la photo de journal qui a inspiré cette toile à Dumas, mais pas dans le tableau même) lisent le Koran au défunt. Dumas a dit que la vue du livre saint islamique sur la poitrine du garçon mort lui a rappelé certains tableaux de l’Accademia à Venise. C’est là qu’elle a vu pour la première fois des anges bleus et rouges réunis et des squelettes en train de lire des livres dans l’au-delà.