Se la forma scompare, la sua radice è eterna

1982

Tubes métalliques, grillage et néon

178 x 452 x 25,4 cm

Des fils lumineux se détachent d’un grillage. Ils forment une phrase : « Se la forma scompare, la sua radice è eterna » (que l’on peut traduire par « Si la forme disparaît, sa racine demeure éternelle »). Elle est écrite dans la calligraphie typique de Mario Merz : une écriture cursive, appliquée, presque enfantine.

Cette phrase est en fait un vers de Jalal al-Din Rumi, poète mystique persan du XIIIe siècle, fondateur de l’ordre des derviches tourneurs. En en faisant une enseigne en lettres lumineuses, Mario Merz érige ce vers en programme artistique. À l’instar de ses compagnons de route de l’Arte Povera, mouvement italien ainsi qualifié par le critique Germano Celant en 1967, Mario Merz s’attache à représenter l’énergie de la matière et le caractère changeant du monde dont les principes sont cependant immortels.

L’œuvre Se la forma scompare, la sua radice è eterna a été montrée pour la première fois en 2006 lors de l’exposition « Where Are We Going? » à Palazzo Grassi.

Expositions
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