Peinture aux formes variables

(juillet-octobre) 1966

Peinture sur toile, tissu rayé de bandes blanches et vertes alternées et verticales, de 8,7 cm chacune ; peinture acrylique blanche dessinant une réserve au contour ondulé sur trois côtés, en haut, en bas, à droite

223,4 x 198 cm

Scandant la surface de la large toile, un réseau de bandes verticales, vertes et blanches alternées, est interrompu sur trois de ses côtés par une réserve lâche et ondulante d’acrylique blanche. Œuvre de jeunesse de Daniel Buren, la toile Peinture aux formes variables s’inscrit dans une série matricielle éponyme qui lança son œuvre prolixe et iconique.

L’artiste a fait d’un motif aussi banal que des rayures bichromes, inspirées d’un tissu qu’il avait chiné, son fer de lance. Opérant un virage dans sa pratique picturale, il se met à réaliser dès 1965 cette série de toiles sous le signe de l’impersonnel, du non-accidentel si ce n’est dans les variations chromatiques et le recouvrement ténu de certaines bordures. Elles seront un jalon dans sa quête d’atteindre un « degré zéro de la peinture ».

Cette version de Peinture aux formes variables est conservée au sein de la Collection Pinault aux côtés de deux variations similaires d’une même série, présentées notamment à l’occasion de l'exposition « Mapping the Studio » s'étant tenue à Palazzo Grassi et Punta della Dogana en 2009-2011.

Expositions
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