Seung-Taek
Lee

Dans la lignée du mouvement d’avant-garde nippon Mono-ha, l’artiste coréen Seung-Taek Lee place le matériau naturel, le vernaculaire et le minimalisme au centre de son processus créatif. Si une large dimension de son œuvre se réfère au caractère tangible des objets, celui des traditions, des savoir-faire ancestraux, il y convoque autant une profonde réflexion conceptuelle prônant la dématérialisation, la non-sculpture voire la négation totale de l’œuvre d’art.

À la croisée entre mémoire collective, mythe et écologie, le travail de Seung-Taek Lee, prolixe et polymorphe, n’hésite pas à concilier différents media artistiques, du dessin à la sculpture en passant par l’installation, le Land Art ou à la performance. Il reflète alors l’aspiration de l’artiste à « connecter différents mondes en quête d’une autre réalité ».

L’œuvre de Seung-Taek Lee est représenté au sein de la Collection Pinault en l’exemple notable de l’installation Godret Stone (1958), visible pour la première fois en 2017 à l’occasion de l’exposition « Faire Avec » à la Chapelle Laënnec à Paris, pour les Journées européennes du patrimoine.