Sous le commissariat de
Caroline Bourgeois
Voulue comme le reflet de l’œuvre protéiforme que Martial Raysse constitue avec une liberté sans cesse réaffirmée depuis plus de cinquante ans, l’exposition vénitienne en présentait les innombrables facettes tout en se refusant à suivre un ordre strictement chronologique. À rebours, elle instaurait à travers la totalité des espaces de Palazzo Grassi un dialogue ininterrompu entre des œuvres issues de toutes les disciplines – peinture, dessin, sculpture, installation, film – et de toutes les décennies de la carrière de l’artiste. Un regard transversal comme parti pris qui devait mettre en exergue la profonde continuité animant le travail de l’artiste, habité par les mêmes questionnements depuis ses débuts : le rôle de l’artiste, la place de la peinture – particulièrement bien représentée pour l’occasion –, le rapport à l’histoire de l’art, l’art et le politique…
L’exposition s’inscrit dans la continuité du programme de monographies d’artistes contemporains majeurs inauguré à Palazzo Grassi en avril 2012 avec Urs Fischer et poursuivi en 2013 avec Rudolf Stingel, mettant en lumière à chaque occasion tant des prêts d’institutions muséales d’envergure internationale que des œuvres issues de la Collection Pinault.
Les œuvres de l'exposition Martial Raysse


L'enfance de Bacchus

Heureux rivages

Le Manteau

Poisson d'avril




Verte pour toujours

Le jour des roses sur le toit

Sur 3 roses

Mer du Sud

Nu jaune et calme


Made in Japan


Miss Bagdad

Belle des nuages

Sans titre



Pauvre de nous


Snack

La mort m'aime

Tue-moi Yasmina !
