Dymaxion Kinsfolk

2009

Aluminium, plomb, acier, miroir, bois, joints de remplacement médicaux, plastique, lumières, Formica

213,4 x 182,9 x 66 cm

Dans une cage en verre, deux figures mutantes, réalisées à partir du squelette de l’artiste Matthew Day-Jackson, semblent évoluer de façon désordonnée d’un état naturel vers un état rationalisé. Le jeu de reflets généré par les vitrines tend à les démultiplier de manière infinie dans une long défilé, telle la preuve d’une évolution fictive de l’humanité.

Issu de la contraction des mots « dynamic maximum tension », le titre de l’installation Dymaxion Kinsfolk fait explicitement référence au terme inventé dans les années 1920 pour décrire les inventions du scientifique et designer Buckminster Fuller. L’artiste se passionne pour ses théories géométriques à l’origine de volumes purs, telles les formes géodésiques, présentes dans la nature. Elles sont ici mises à contribution d’un memento mori moderne.

L'œuvre Dymaxion Kinsfolk a été montrée pour la première fois par la Collection Pinault lors de l'exposition « Mapping the Studio » (2009-2011) à Punta della Dogana et à Palazzo Grassi à Venise.

Expositions
les autres œuvres de Matthew Day-Jackson