The diagonal of May 25, 1963

1963

Lumière fluorescente rouge

244 x 10,5 x 11 cm

Une diagonale rouge barre le mur, altère la perception de l’espace, mobilise le regard du spectateur. En alliant esthétique industrielle, sensualité du matériau et intensité lumineuse, elle est vectrice d’une énergie générant, pour citer Donald Judd, un « état visuel particulier ».

La Diagonale du 25 mai 1963 marque un tournant dans l’œuvre de Dan Flavin. Aussi intitulée Diagonale de l’extase personnelle, elle initie l’usage systématique de l’artiste d’appliques et de tubes fluorescents trouvés dans le commerce. En faisant d’un objet quotidien une œuvre d’art et en engageant une transformation de l’espace, l’artiste s’impose comme l’une des figures majeures du minimalisme américain, qu’il déploie en ces termes : « J’aime mieux l’art comme pensée que comme travail. Je l’ai toujours affirmé. Pour moi, c’est important de ne pas me salir les mains. Ce n’est pas que je sois instinctivement paresseux. C’est une proclamation : l’art, c’est penser. »

La Diagonale du 25 mai 1963, conservée au sein de la Collection Pinault, a été présentée pour la première fois en 2006 lors de l’exposition « Where Are We Going? » à Palazzo Grassi à Venise.

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