Death Mask

2008

Plâtre, aquarelle, graphite

25 × 16 × 18 cm

Death Mask poursuit l’exploration des affres de l’identité, dynamique chère à Robert Gober depuis son entrée sur la scène de l’art à la fin des années 1970. Reprenant la tradition du masque mortuaire qui tend à préserver les traits d’un disparu afin de maintenir sa présence parmi les vivants, Gober fait advenir une figure hybride, croisant son propre visage à un moulage de la gueule de son chien Paco, disparu en 2008, comme si l’identité du compagnon canin avait fini par s’imprimer sur l’être humain qu’il accompagnait. Chez Robert Gober, la frontière entre intérieur et extérieur, normalité et bizarre, naturel et composite, demeure floue, tissant les contours d’un monde complexe et trouble, jamais totalement défini.

Expositions