Marilyn

2012

2k images dpx non compressées

23min.

Le film Marylin est « un portrait d’un fantôme incarné dans une image », selon Philippe Parreno. Le temps d’une longue séquence onirique, la présence de Marylin Monroe est ainsi invoquée dans la suite de l’hôtel Waldorf Astoria où l’actrice vécut au cours des années 1950. Tandis que la caméra cherche à rendre son point de vue, un algorithme recrée sa voix, un robot son écriture.

Selon cette triple équation, la figure iconique s’incarne et se désincarne à la fois dans l’image à la mise en scène toujours méticuleuse d’un espace perçu comme de plus en plus aliénant. La subjectivité pourtant factice, automatique de l’œuvre ainsi que l’intervention de certains événements accidentels – le bruit d’une averse contre une vitre, la sonnerie d’un téléphone – tendent à en reconstituer la mélancolie et la solitude.

L’œuvre Marilyn de Philippe Parreno a été présentée pour la première fois par la Collection Pinault lors de l'exposition « Luogo e Segni » à Punta della Dogana en 2019.

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