Italics

Palazzo Grassi

Sous le commissariat de
Francesco Bonami

Considérée comme l’une des plus grandes expositions jamais organisées consacrées à l’art italien contemporain, « Italics » présentait plus de 250 œuvres réalisées sur une période d’une quarantaine d’années par plus de cent artistes, parmi lesquels Gilberto Zorio, Giovanni Anselmo, ou encore Mario Merz. De l’espace architectural présenté à Kassel en 1968 par Lucio Fontana aux dernières générations d’artistes composées de Maurizio Cattelan ou d’autres plus émergents comme Enrico David, l’exposition se partait en quête du « syndrome italien », selon un parcours privilégiant les croisements continus de références et analysant les nombreux sentiers empruntés par les différents artistes présentés.

En prenant le parti de présenter l’art italien comme un flux continu où les courants ont constamment fait resurgir le passé, plutôt que de diviser le parcours à travers ses mouvements et ses groupes de manière distincte, l’exposition fut une tentative audacieuse, parfois provocatrice, de démontrer combien l’art italien est plus que ce qu’on en a montré au public ces dernières décennies.